21 Mai Une nouvelle carrière d’aide-soignante pour Valérie
C’est un nouveau témoignage de reconversion réussie que nous avons le plaisir de partager avec vous aujourd’hui. Cette histoire, c’est celle de Valérie qui a combiné durant deux années ses études pour devenir aide-soignante et son emploi en tant qu’aide-ménagère avec succès, diplôme et nouveau poste à la clé. Elle partage avec vous son parcours, mais aussi ses projets pour l’avenir et ses conseils pour ceux et celles qui voudrait entamer une réorientation dans le domaine de la santé.
- Bonjour Valérie, depuis combien de temps travailles-tu à La Buanderie en tant qu’aide-ménagère ?
J’y travaille depuis 2013. C’est ma 6ème année. J’ai démarré sur le site de Malmedy et maintenant je suis à Battice.
- Peux-tu nous raconter ton expérience ?
J’ai commencé à travailler à La Buanderie lorsque j’ai eu terminé mes stages en esthétique. Je voulais trouver un emploi. J’ai fait un remplacement puis j’ai été engagée. J’ai déclaré des allergies et n’ai pas pu poursuivre dans l’esthétique. Je me suis alors tournée vers des études d’aide-soignante.
- Que t’a apporté ton expérience à La Buanderie ?
Mon travail m’a apporté un salaire tout en pouvant faire autre chose. J’ai une stabilité à La Buanderie, je fais partie du personnel depuis 6 ans et mes horaires ont toujours pu être aménagés dans toutes circonstances comme mon déménagement ou ma grossesse. Il s’agit de mon tout premier travail. J’y ai acquis un sens de l’organisation, de l’autonomie et une certaine gestion administrative dans les papiers. J’ai toujours eu une très bonne communication avec le bureau, je n’ai jamais eu aucun souci.
- Comment a mûri ton projet de réorientation ? De quelle façon La Buanderie a-t-elle participé à ce projet ?
Ma responsable savait que j’avais le contact facile avec les personnes âgées et souvent on comblait mon horaire avec ce profil de clients. C’est un public que j’apprécie tout particulièrement. Je me suis rendue compte que l’aspect relationnel et le service aux personnes âgées m’attiraient. Je me suis dit alors « Pourquoi pas en faire mon métier ? » « Pourquoi pas travailler en Maison de Repos ? ».
J’ai dû aménager mon horaire et diminuer mes heures de travail. C’est sûr que ça n’a pas été toujours facile. J’allais à l’école les lundis et mardi, les mercredis-jeudis et vendredis je travaillais et le week-end j’allais en stage. Ça a duré 2 ans. Tout s’est toujours bien organisé, si je devais modifier mon horaire pour passer un examen par exemple, il n’y avait pas de soucis, on m’a accordé une certaine flexibilité.
Le fait de pouvoir combiner une formation et garder un travail à temps partiel m’a permis de pouvoir faire face aux frais du quotidien comme mon véhicule par exemple.
- Le mot de la fin ?
J’ai entendu dire que certaines collègues s’intéressaient à cette formation, je leurs dis de foncer !
Maintenant, j’ai un contrat de remplacement d’une durée de 1 an comme aide-soignante. Il s’agit d’un mi-temps et s’en suivra un engagement après le contrat de remplacement. Mon objectif est d’avoir un CDI là-bas et de quitter La Buanderie.
Après mon repos de maternité, j’ai trouvé directement du travail dans le secteur. J’ai eu 6 réponses favorables dans le mois. Je combine mon travail à La Buanderie et mon travail à la maison de repos grâce à mes horaires fixes. Au fil des années, une relation de confiance s’est installée entre mes clients et moi et si je dois leur demander à titre exceptionnel une modification d’horaire, ils ne sont jamais contraires et toujours compréhensifs.
Nous souhaitons à Valérie beaucoup de succès et d’épanouissement pour le futur !
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