Interview de Laetitia, membre de La Buanderie depuis 11 ans

Je n’ai pas d’explications en général mais en ce qui me concerne, mon ancienneté est due en partie à ma clientèle fixe. Je vais chez les mêmes clients depuis des années. Ça joue beaucoup je pense. Il n’est pas agréable d’avoir régulièrement des remplacements ou des clients qui changent à tout va d’aide-ménagère. A La Buanderie, on trouve cette stabilité. Si la relation est bonne entre le client et l’aide-ménagère, la collaboration peut durer longtemps.
J’y trouve des avantages tels que les horaires, le fait de ne pas travailler le week-end est assez confortable pour mon organisation personnelle. En tant qu’entreprise d’insertion, La Buanderie m’a également soutenue dans mon projet de formation. Il y a également des avantages financiers tels que les chèques-repas, les primes de présentéisme,…
Oui, je me suis rendue compte en discutant avec d’autres personnes du secteur, que nous avions la chance de bénéficier d’un suivi et d’une réelle disponibilité du personnel administratif. Il y a du lien, nous passons au bureau et pouvons échanger de vive voix sur certaines situations, nous ne sommes pas limités à des échanges uniquement téléphoniques. Les relations sociales sont importantes à La Buanderie.
Face à une situation délicate ou conflictuelle, un suivi est mis en place, on cherche des pistes d’actions, il est déjà arrivé également de mettre fin à une collaboration lorsque les clients sont irrespectueux où que la situation du bénéficiaire n’est plus/pas adaptée à l’intervention d’une d’aide-ménagère. J’en ai fait l’expérience et j’ai eu le soutien de la gestionnaire et de l’accompagnatrice sociale.
Je ne pense à rien comme ça, le suivi des travailleurs est bon, la sécurité est abordée régulièrement, on a des avantages financiers. Je ne vois pas d’amélioration à faire actuellement et n’ai pas de suggestion à proposer…
Oui, ce n’est pas un métier facile physiquement tous les jours. Mais j’encourage les personnes qui veulent travailler dans ce secteur à postuler à La Buanderie. D’ailleurs, j’en parle régulièrement autour de moi.